Written by 17:04 Chasseurs de Truffes

Chasseurs de truffes : combien y en a-t-il en Italie

En Italie, il y a aujourd’hui plus de 70.000 cueilleurs de truffes

Ils sont autorisés à pratiquer par régions, provinces, communautés de montagne et municipalités. Vous payez une taxe nationale et une taxe locale pour opérer, mais pas partout.

Le nombre de chasseurs de truffes en Italie

En Italie, il y a aujourd’hui plus de 70 000 cueilleurs de truffes professionnellement qualifiés des régions, provinces, communautés de montagne et municipalités. Il y a eu une forte augmentation depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui, en particulier le long des Apennins du centre-nord et dans les contreforts des Alpes du centre-est.

Dans certaines régions, le chasseur de truffes doit payer chaque année pour exercer son activité de chasse aux truffes sur le sol national : une partie du paiement est représentée par l’impôt national, avec la carte qui est généralement valable cinq ans, mais qui en Émilie-Romagne atteint six ans et même 10 en Lombardie ; la deuxième partie du paiement est une redevance annuelle de concession locale. Dans le Frioul-Vénétie Julienne, la Vénétie, la Lombardie et la province autonome de Trente, cette redevance de concession a été supprimée, en Campanie, vous payez jusqu’à 185,92 euros.

Pénalités pour ceux qui échouent

Attention à ne pas vous tromper en ramassant illégalement des truffes. En fait, ceux qui n’ont pas de carte d’éligibilité doivent payer une lourde amende : si en Molise nous atteignons 250 euros, dans les Abruzzes nous montons même jusqu’à 6 000 euros. Seules deux régions italiennes ont en revanche adapté leur législation sur l’abattage non autorisé de plants truffiers : dans les Abruzzes l’amende varie de 100 à 700 euros par plante, en Émilie-Romagne entre 516 et 1 549 euros.

La commercialisation de truffes fraîches en dehors de la période autorisée coûte un minimum de 400 euros en Molise et un maximum de 20 mille euros dans les Marches. S’il est affiché sans l’autorisation du bureau compétent, la Région Ombrie prévoit une amende minimale de 3 euros jusqu’à un maximum de 26 pour chaque pancarte non apposée sur un poste approprié, dans le Piémont, elle varie de 516 à 5 170 euros.

Enfin, mentionnons l’amende pour non-respect du cahier des charges de production de plantes mycorhizées : en Emilie-Romagne elle va de mille à 6 mille euros, en Ombrie pour chaque plante commercialisée, sans indications, elle va de 10 à 103 euros par plante.

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Tag: , , Last modified: 28 Agosto 2023
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